• 8 mars 2023

Sécheresse : la ville de Lunel se dote d'un système d'épuration des eaux usées

  • Presse
  • Traitement de l'eau

Lunel, commune de 26.000 habitants, a investi dans un nouveau système d’épuration de l’eau. Le but, recycler une partie des eaux usées des habitants alors que la sécheresse touche déjà la France.

La France est en proie à la sécheresse. Les images de lacs asséchés et de rivières au plus bas se multiplient. Une situation que le gouvernement souhaite prendre à bras-le-corps avec un plan eau présenté à la mi-mars. L’un des enjeux de ce plan: comment mieux recycler nos eaux usées, notamment pour l’agriculture? Mais certains n’ont pas souhaité attendre l’assouplissement des nombreuses règles sanitaires qui encadrent la pratique pour se lancer. C’est le cas de la ville de Lunel, près de Montpellier.

Francis Bréheret, directeur des services techniques, n’est pas peu fier. Sa commune est en train de se doter d’un nouveau système d’épuration de l’eau capable de recycler une partie des eaux usées des habitants.

“L’eau réutilisée sera captée sur la conduite de refoulement pour amener l’eau à la fois sur l’arboretum de la commune de Lunel et puis sur le complexe sportif avec un terrain engazonné qu’il est pertinent d’arroser”, explique Francis Bréheret.

Un choix politique pour l’avenir

Une technologie de désinfection par rayon ultraviolet peu utilisée en France, mais que l’entreprise locale Bio UV maîtrise depuis longtemps. « Nous, ça fait déjà depuis plus de 15 ans que nos systèmes sont utilisés, par exemple au Maroc ou dans un certain nombre de pays, pour pouvoir arroser les golfs ou un certain nombre de plantations. De toute façon, la nature est en train de changer et on sera obligé”, indique Laurent-Emmanuel Migeon, directeur général délégué de Bio UV.

Un projet à plus de 13 millions d’euros pour la ville. Le prix à payer pour sécuriser l’accès à l’eau pour les générations futures selon Pierre Soujol, maire de la ville.

“On sentait que c’était une urgence, une nécessité tout simplement. Il fallait le faire, même si ça avait un coût très important. Mais la politique, ce sont des choix et celui-là nous a paru prioritaire”, assure-t-il.

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