Le siège de Bio-UV group s’agrandit pour soutenir le développement de ses activités marines
Avec Bio-Sea, son département spécialiste du traitement des eaux de ballast par UV, Bio-UV a inauguré un nouveau bâtiment le 24 janvier. Un investissement qui intervient alors que les résultats 2023 sont en recul, mais aussi portés par des perspectives encourageantes, notamment pour l’activité marine.
À Lunel (Hérault), Bio-UV group a inauguré le 24 janvier l’extension de son siège qui passe ainsi à 6 400 m². Un investissement de 2,2 millions d’euros pour le spécialiste de la désinfection de l’eau par UV, électrolyse et ozone qui apportera une plus grande efficacité pour répondre aux besoins futurs »,
notamment la division maritime, explique le PDG Laurent-Emmanuel Migeon, qui a succédé en 2023 à Benoit Gillmann, le créateur de l’entreprise.
En dix ans, l’entreprise est passée de 47 à plus de 100 salariés et son chiffre d’affaires a progressé de 6,5 millions d’euros à 51,5 millions en 2022 (+54 %). Son bilan 2023 (43,1 millions, -16 %) n’inquiète pas le PDG. Nous avons installé 800 systèmes de traitement des eaux de ballast depuis la certification par les US Coast guards en 2017, dont 110 en 2023. Nous avions anticipé cette décroissance avec la fin prévue du marché du rétrofit maritime. Elle est compensée en partie par le service pièces détachées (25 % de l’exercice) qui doit monter en puissance.
L’aquaculture avec la filiale Triogen
À Lunel (Hérault), Bio-UV group a inauguré le 24 janvier l’extension de son siège qui passe ainsi à 6 400 m². Un investissement de 2,2 millions d’euros pour le spécialiste de la désinfection de l’eau par UV, électrolyse et ozone qui apportera une plus grande efficacité pour répondre aux besoins futurs »,
notamment la division maritime, explique le PDG Laurent-Emmanuel Migeon, qui a succédé en 2023 à Benoit Gillmann, le créateur de l’entreprise.
En dix ans, l’entreprise est passée de 47 à plus de 100 salariés et son chiffre d’affaires a progressé de 6,5 millions d’euros à 51,5 millions en 2022 (+54 %). Son bilan 2023 (43,1 millions, -16 %) n’inquiète pas le PDG. Nous avons installé 800 systèmes de traitement des eaux de ballast depuis la certification par les US Coast guards en 2017, dont 110 en 2023. Nous avions anticipé cette décroissance avec la fin prévue du marché du rétrofit maritime. Elle est compensée en partie par le service pièces détachées (25 % de l’exercice) qui doit monter en puissance.
L’aquaculture avec la filiale Triogen
Le département marin voit de nouveaux marchés se développer. Comme le traitement des eaux de ballast pour les éoliennes en mer. Des tests sont en cours avec la société Qair. Le traitement du biofueling en est un autre. La réglementation va évoluer
, estime le PDG, mais notre expérience avec les eaux de ballast nous rend prudents.
L’aquaculture est un autre secteur à ouvrir grâce à la filiale écossaise Triogen (35 salariés). Si son bilan a reculé l’an dernier à cause de la taxation du gouvernement norvégien (Bio-UV et Triogen ont installé un système pour un navire-vivier de la compagnie norvégienne Froy), les nouvelles incitations à développer des technologies propres nous donnent un avantage compétitif »,
estime Laurent-Emmanuel Migeon.
Bio-UV et Bio-Sea espèrent aussi s’implanter aux États-Unis. Nous sommes en test sur un navire de l’US Navy
, détaille le PDG. Si c’est positif, elle s’équipera avec notre système dans la mesure où une partie sera construite sur place.
Avec le secteur piscine et l’aquaculture, les États-Unis pourraient devenir un nouveau relais de croissance et d’innovation.
Lire l’article de Le Marin