• 5 juin 2023

Industrie navale : des Canadiens à la rencontre des fournisseurs français

  • Presse
  • Traitement de l'eau

Une trentaine d’entreprises canadiennes du secteur de la construction et de la réparation navale sont venues à la rencontre de potentieles fournisseurs français, en Loire-Atlantique et dans le Var, fin mai. Parmi lesquelles le chantier québécois Davie, qui a récemment remporté une grosse commande.

« C’est vraiment un succès », sé réjouit Stephane Claisse, directeur du cluster industriel toulonnais Système factory, dans le Var, spécialisé dans la filière défense, qui a accueilli la délégation canadienne de 35 entreprises. Parmi elles, les représentants du chantier naval québécois Davie, qui a récemment remporté une commande évaluée à 8,5 milliards de dollars canadiens (5,9 milliards d’euros) pour sept nouveaux brise-glaces pour le compte du gouvernement canadien. Après une visite des Chantiers de l’Atlantique à Saint-Nazaire, la délégation a rejoint le Var pour visiter les chantiers de La Ciotat, ainsi que Transmetal, IMS et Kreative, spécialisé dans les équipements intérieurs et extérieurs. « Pour l’instant, nous avons présenté nos innovations, cette visite ne débouchera pas immédiatement sur un contrat », indique Franck Ravez, fondateur et gérant de Kreative.

Voyage retour en novembre

Après 140 entrevues organisées entre des membres de la délégation et des entreprises locales, certaines d’entre elles sont invitées à se rendre au Canada les 6 et 7 novembre afin de poursuivre les discussions. La marque du groupe Bio UV pour le traitement sans chimie des eaux de ballast, Biosea, pourrait faire partie du voyage. « Une fois que le chantier Davie sera prêt à lancer l’appel d’offres pour le traitement des eaux de ballast, nous serons prévenus », indique Camille Cosson, responsable des ventes, reconnaissant qu’elle n’aurait jamais pensé à démarcher ce chantier de construction. Mais une contrainte demeure : toute entreprise étrangère répondant à un appel d’offres doit, au Canada, s’engager à créer de la valeur dans le pays. « J’attends donc plus d’informations pour pouvoir travailler sur notre proposition, qui ne se contentera pas de vendre notre système. »

Lire l’article de Le Marin

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