En 2024, Bio-Uv Group mise sur l'international et la réutilisation des eaux usées
L’extension du siège de bio-Uv Group et de son site de production portant la surface totale du site à 5300 m2 © Bio-Uv Group Bio-Uv Group inaugure le 25 janvier l’extension de 1 m de son siège et site de production basé à Lunel pour un investissement de 2,2 M€. Le même jour, la PME héraultaise annonce la baisse de 16 % de son chiffre d’affaires 2023, à 43,1 M€. Un recul lié au repli des activités maritimes (retrofit) malgré une progression de l’activité prestation de services. L’entreprise (160 salariés) revendique un carnet de commandes de 10,5 M€ à mi-janvier 2024. « Notre développement est tourné vers l’export – Europe, Amérique du Nord – pour le pôle terrestre (piscines, aquaculture, NDLR) , la réutilisation des eaux usées traitées et la maintenance, avec une activité qui devrait doubler en 2024 », indique Laurent-Emmanuel Migeon, président.
Travailler en mode projet
Le dirigeant de Bio-Uv Group entend aussi « mettre à profit l’ensemble des savoir-faire et innovations produits » développés par ses services R&D et études. Laurent-Emmanuel Migeon souhaite également doubler l’activité à l’export d’ici à cinq ans par de la croissance organique et externe. « D’ici à la fin du semestre, nous devrions lancer deux nouveaux produits qui vont nous permettre de capter les marchés des eaux usées traitées , annonce le dirigeant. Pour autant, notre gamme doit être rentable et désirable. Notre stratégie va consister à proposer des produits différenciants et plus agressifs sur les marchés. Cela va passer par une harmonisation de nos références, leur standardisation et un travail sur le design, et ce dès la conception en bureau d’études. Le but est d’améliorer nos capacités de production en trouvant des passerelles nous permettant de faire des économies d’échelle et de gagner en compétitivité ». Laurent-Emmanuel Migeon réfléchit par ailleurs à un changement de business model .
« Il s’agira de travailler davantage en mode projet pour commercialiser plus que de l’ingénierie ou des produits, mais une solution globale que l’on pourrait dupliquer dans les secteurs de l’aquaculture comme des stations d’épuration en proposant des solutions de filtration, de pompage et de traitement », explique-t-il. Enfin, d’ici à quatre ans, le dirigeant projette une nouvelle extension du site de Lunel. Des discussions sur un foncier limitrophe sont d’ores et déjà engagées.