• 3 janvier 2024

Désinfection des eaux industrielles : des changements en perspective

  • Presse
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Que ce soit dans certains process ou pour les utilités comme les TAR ou les chaudières, la désinfection de l’eau industrielle est aujourd’hui «?bousculée?» par la généralisation du recyclage et la montée des préoccupations environnementales. Les acteurs de ce marché ont en général anticipé ces évolutions et proposent des solutions adaptées à tous les cas.

Les industriels de l’agroalimentaire (entre autres) se doivent de désinfecter l’eau qu’ils utilisent dans leur process. Cela vaut évidemment encore plus pour l’eau ingrédient. Par ailleurs, toutes branches industrielles confondues, les utilités comme les tours aéroréfrigérantes (TAR) ou les chaudières vapeur exigent une eau à la fois désinfectée, déminéralisée, non corrosive, etc. D’où, pour ce type d’applications, le couplage fréquent des produits désinfectants avec des ingrédients anticorrosion, antitartre et/ou dispersants en des formulations complexes, propres à chaque type d’usage. 

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Reste que le futur de l’ozone est en suspens car ce gaz est «dangereux» en lui même si des personnels viennent à en respirer. Il faut donc prendre soin d’éliminer l’ozone résiduel.

«Ce n’est pas un problème pour les circuits fermés des process pharmaceutiques ou cosmétiques, par exemple» explique Alain NGuyen, ingénieur Technico-commercial chez BIO-UV Group. En revanche, pour les applications semi-ouvertes (TAR, lavages) qui impliquent la possibilité d’une diffusion dans l’air d’ozone ou de sous-produits d’oxydation, la réglementation européenne serait en train d’évoluer.

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QUAND UTILISER DES UV ?

BIO-UV Group a pour sa part installé des réacteurs chez un industriel de l’agroalimentaire produisant des quenelles et des ravioles, autant de produits qui doivent être rapidement refroidis après cuisson et avant l’emballage. Cela se fait en les plongeant dans une eau glacée, laquelle tourne boucle et doit être désinfectée sans sous-produits qui pourraient contaminer les aliments. «Depuis l’installation, ils n’ont jamais détecté de bactéries dans leur bain. A cause du contact alimentaire, les UV étaient la seule solution… avec les membranes, beaucoup plus coûteuse» affirme Alain Nguyen (BIO-UV Group).

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