• 27 février 2024

Bio-UV : la réutilisation des eaux usées épurées, une activité en plein essor

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  • Traitement de l'eau

Positionné sur des marchés récurrents ou à fort potentiel, l’expert du traitement écologique de l’eau dispose de vrais relais de croissance. Face à ses concurrents, des multinationales comme l’américain Xylem et le canadien Trojan Technologies, Bio-UV fait figure de Petit Poucet. Mais la PME se distingue comme l’un des rares acteurs à maîtriser trois technologies de désinfection naturelle de l’eau

Quelles sont les actions bon marché à privilégie ?

Elle est positionnée dans le maritime, qui englobe 30% de son activité. Ses systèmes assurent la désinfection des ballasts des navires. Ce revenu gagne en récurrence avec la montée en puissance des opérations de maintenance sur les matériels installés. Les autres secteurs «terrestres» regroupent le traitement de l’eau des piscines résidentielles et municipales. Ce métier historique concentre près de 50% de son chiffre d’affaires. La conjoncture actuelle affecte sa dynamique, mais il offre du potentiel, car le parc des piscines en France est vieillissant.

De confortables marges

L’entreprise assure également la désinfection des bassins aquacoles. Une activité dont la croissance mondiale annuelle est de 12%. Enfin, elle est active dans le domaine de la réutilisation des eaux usées épurées (Reuse) à des fins agricoles, municipales et industrielles. «La préservation de l’eau est un enjeu fondamental, souligne Pierre Laurent, analyste chez Euroland. Le marché de la Reuse devrait bondir à long terme et permettre à Bio-UV de croître très fortement.»
Sur tous ces métiers, la PME est rentable, avec des taux de marge brute compris entre 30 et 50%. «La société affiche des marges confortables et ses technologies sont éprouvées. Elle est bien gérée, observe Pierre Laurent. Son vrai défi est de capitaliser sur ses relais de croissance.» La valeur d’entreprise de Bio-UV (capitalisation plus dettes nettes) représente 11 fois son Ebitda , alors que pour ses principaux concurrents, elle plafonne entre 16 et 20 fois l’ Ebitda . Une décote bien excessive.

Lire l’article de Le Revenu

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