BIO-UV Group obtient la certification NSF 50 Cryptosporidium

Une nouvelle certification qui lui permet d’adresser maintenant, au-delà des marchés asiatiques et du moyen Orient, le marché de la piscine collective nord-américain. Systématiquement contrôlé aux Etats-Unis et UK, le cryptosporidium, à l’origine de maladies diarrhéiques, n’est pas encore contrôlé en France dans les piscines à usage collectif.

Le Cryptosporidium est un parasite microscopique à l’origine d’une maladie diarrhéique, la cryptosporidiose, dont les principaux symptômes se traduisent par des crampes abdominales et des diarrhées. Ce parasite se transmet par l’ingestion d’eau ou de nourriture contaminées par les selles d’un animal ou d’une personne infectée.

Une personne infectée, se baignant en piscine, libère des millions de parasites Crypto qui exposent les personnes ayant bu de l’eau de piscine accidentellement. En raison de leur résistance au chlore et de leur principal point d’infection par la consommation d’aliment contaminé ou l’ingestion d’eau contaminée, la cryptosporidiose se propage principalement par l’eau potable et les eaux récréatives.

En France, les contrôles environnementaux règlementaires pour les Cryptosporidium concernent uniquement les eaux résiduaires épurées, les eaux de surface, les eaux souterraines et les eaux destinées à la consommation humaine. Les eaux de loisirs (piscines publiques, parcs aquatiques, piscines des hôtels, …) ne sont pour l’instant pas concernées. Elles sont pourtant bien souvent à l’origine de la transmission de ce parasite.

Aux États-Unis, un rapport publié en juin 2019 par le « Center for Disease Control and Prevention » (CDC) a montré une recrudescence de cette maladie, en moyenne de 13% par an entre 2009 et 2017 (pour 7 465 cas recensés sur cette période). Les épidémies enregistrées sont imputables à 35% à des piscines, des pataugeoires ou des parcs aquatiques. Des chiffres en hausse, et qui ont conduit la NSF a imposé le contrôle de ce parasite dans les piscines.

NSF est reconnu comme le principal organisme de test et de certification du secteur des eaux récréatives et peut garantir qu’un produit est conforme aux exigences réglementaires en Amérique du Nord. La certification NSF/ANSI 50 s’applique aux équipements de piscines, spas, jacuzzis et autres installations d’eau récréatives (comme les piscines sur navires de croisière) pour être en conformité avec les normes établies par les services de santé publique.

Le cœur de marché du traitement des eaux récréatives (piscine collective, piscine d’hôtels, de camping, aquaparcs…) est orienté vers l’utilisation en majorité de lampe moyenne pression. Plusieurs produits de BIO-UV Group bénéficient déjà de la certification NSF 50 dont les appareils de la gamme triogen® UV CF (lampe UV moyenne pression) et des gammes équipées de lampes UV basses pressions de BIO-UV moins demandées sur ce marché.

La certification additionnelle NSF 50 Cryptosporidium garantit la désinfection de l’eau et l’inactivation du Cryptosporidium par traitement ultraviolet pour l’eau de piscine là où le chlore n’est pas efficace. Contrairement aux autres pathogènes présents dans les eaux de baignade, Cryptosporidium est très résistant à la désinfection au chlore.

L’utilisation de la technologie UV dont sont dotés les appareils CF de triogen® permet à la fois d’assurer la désinfection de l’eau pour inactiver le parasite Cryptosporidium, et les agents pathogènes nocifs mais également garantir la déchloramination de l’eau, en réduisant le taux de chlore combiné, grâce à ses lampes moyenne pression en piscine commerciale et collective.

Avec cette nouvelle certification NSF 50 Cryptosporidium, BIO-UV Group a la possibilité d’adresser le marché nord-américain de la piscine à usage collectif (piscines publiques, parcs aquatiques, piscines des hôtels, …), avec ses gammes triogen® UV CF, qui connaissent une forte hausse de leurs ventes, + 27 %, au 1er semestre 2023 (en comparaison du 1er semestre 2022).

Outre le marché US, BIO-UV Groupe souhaite également renforcer ses positions sur le segment du traitement de l’eau de la piscine collective en Grande Bretagne, au Moyen-Orient et en Asie.